Les trois séminaires organisés à l’occasion d’une semaine de formation « Lumière, Couleur, Patrimoine » à l’Institut d’Optique Saint-Etienne on été enregistrés et sont désormais disponibles en replay.
Lionel Simonot, Université de Poitiers – Photométrie et peinture : l’impossible rencontre ? REPLAY
La photométrie, l’art de mesurer des intensités lumineuses, est née avec l’Essai d’optique sur la gradation de la lumière de Pierre Bouguer, publié en 1729. Dans la préface, le savant souligne l’importance de sa découverte mais a aussi conscience du manque d’applications directes de sa méthode. Il évoque cependant la possibilité d’utiliser la photométrie pour la peinture, plus précisément pour le rendu d’une perspective aérienne, « cette gradation des teintes et demi-teintes, qui est cause que les parties d’un tableau semblent fuir ou avancer ». De la Renaissance à la fin du XIXe siècle, les démarches des peintres et des savants vont se répondre sur cette question de la gradation des lumières et des couleurs.
Lionel Simonot, Université de Poitiers – La couleur des sources de lumière REPLAY
En éclairage, on recherche le plus souvent de la lumière blanche. Mais de quel blanc s’agit-il ? Lampes à huile, chandelles, éclairage au gaz, lampes électriques à filament… Pendant très longtemps, la lumière avait la couleur de l’incandescence. Au XXe siècle, les tubes fluorescents, les lampes sodium haute pression, les LED blanches viennent compléter la gamme des lumières dites blanches. Le tube néon pour la publicité lumineuse constitue un rare exemple de source de lumière commercialisée véritablement colorée. L’utilisation au XXIe siècle de LED colorées très efficaces a élargi considérablement la palette chromatique des concepteurs lumière, y compris en éclairage architectural. Et pas toujours pour le meilleur…
Clotilde Boust, C2RMF – L‘imagerie au service du patrimoine des musées nationaux REPLAY